mercredi 12 février 2014

Le nouvel an au Japon

Le Nouvel an Japon

La fin de l’année / la période du nouvel an : oshougatsu
Réveillon de la Saint Sylvestre / du 31 décembre : Oumisoka. On utilise aussi le mot : toshikoshi



La signification du nouvel an selon les croyances du Japon (Mayumi)
Le Nouvel An est appelé en japonais "shôgatsu正月" ou "le mois de shô正".  Le mot "sho正" signifie le début de l'année. Depuis l'ancien temps au Japon, on croit qu'au début de l'année, un dieu rend visite chaque maison. On appelle cette divinité généralement "toshigami年神" ou "shôgatsu-sama正月様". (Selon des régions, il a un différent nom.) C'est une divinité de la riziculture, qui assure une bonne récolte de riz et la prospérité de la famille. Cette divinité se présente selon des régions sous diverses forme, par exemple d'un vieil homme, d'un vieux couple, d'un aveuglé ou d'un homme qui n'a qu'une seule jambe.

Une fête  importante (Par Taketo)
Pendant la fête du nouvel an, on passe le temps en famille. C’est une bonne et précieuse occasion où tous les membres de la famille peuvent se réunir. En effet, les Japonais en général, sont occupés et n’ont pas le temps de se retrouver dans la vie quotidienne. Les membres d’une même famille vivent souvent dans des villes différentes. Très souvent, on va donc chez ses parents passer quelques jours, si bien que la circulation est dense et les routes bondées au début et à la fin des congés à cause des déplacements. Il y a également de nombreuses personnes qui profitent de leurs congés pour passer le nouvel an à l’étranger.

La date du nouvel an
Jusqu’en 1873, le Japon suivait le calendrier chinois et célébrait donc la nouvelle année en même temps que les chinois, à une date mobile, qui changeait chaque année en fonction des cycles lunaires.
À partir de 1873, après la révolution Meiji et l’accroissement de l’influence occidentale au Japon, le calndrier grégorien a été adopté. En 1876, le mois de janvier a été également défini  come étant le premier mois de l’année. C’est depuis ce temps qu’on fete le nouvel an dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.

Autrefois, les japonais pensait que la journée est fini au coucher du soleil et qu'elle commençait donc juste après le coucher du soleil. Par conséquent, le Nouvel An commençait la veille du Nouvel An d'aujourd'hui.

La préparation du nouvel an

Le grand nettoyage de la fin de l’année (par Etsuko)
Pendant les derniers jours de l’année, tout le monde participe au Ôsôji (大掃除), le grand nettoyage du nouvel an, l’équivalent du « grand ménage de printemps » qu’on fait en France. Il s’agit de nettoyer la maison ou les lieux de travail pour les purifier et attirer la fortune pour la nouvelle année.

La décoration de la maison (Par Taketo et Mayumi)
Pour le nouvel an on décore la maison généralement avec deux objets : le kodamatsu (décoration florale Pin / bambou) et le shimenawa (grosse corde sur laquelle pendent des morceaux de papier blanc.
La couleur rouge et la couleur blanche sont très utilisés car elles symbolisent le bonheur.

Kodomatsu:
C’est un signe pour que la divinité de l’année (toshi-gami) descende sur la terre du ciel. On croit que la divinité descend sur un arbre vert depuis antiquité si bien que l’on utilise une paire de branches de pin et des bambous comme Kadokmatsu.  On  met  une branche de pin  masculin  à  gauche et une branche de pin féminin à droite devant la porte en face la maison.

(Mayumi) On préparait autrefois la visite du Toshigami à partir du 13 décembre, aujourd'hui à partir du 20 décembre. Cette divinité descend sur un arbre à feuilles persistantes, notamment l'arbre de pin. C'est une raison pour laquelle les pins sont décorés aujourd'hui à deux côtés de la porte de maison pour le Nouvel An. On appelle "kadomatsu門松" (qui signifie littéralement "les pins de la porte"). Autrefois, l'arbre de pins pour le dieu de "toshigami年神" n'était pas forcément décorée à la porte, mais aussi à l'intérieur de la maison : à l'antichambre ou dans l'alcôve "tokonoma床の間".  A nos jours, les kadomatsu門松 se composent non seulement de pins, mais aussi de bambous, de prunier et d'une sorte de chou.
Dans certaines régions, on dépose du riz, du saké, du mochi餅, des légumes, des poissons au pieds de kadomatsu門松 comme des offrandes pour le toshigami年神. Les divinités au Japon se déplacent généralement pendant la nuit. Le toshigami 年神arrive chaque maison à la veille du Nouvel An. Autrefois, on veillait toute la nuit pour célébrer la visite du dieu. 
On enlève la décoration de kadomatsu門松 généralement le 7 ou le 15 janvier. Mais dans certaines régions, on le fait plus tôt ou plus tard. On considère que ce jour, le toshigami年神 rentre chez lui.
Donc, le Nouvel An était pour les Japonais de passer ensemble avec la divinité de toshigamia年神 afin d'assurer la bonheur de la nouvelle année.
Cependant, la plupart des Japonais oublient aujourd'hui l'existence de cette divinité et la signification de kadomatsu門松.  Seulement la décoration de kadomatsu 門松reste comme une des traditions du Nouvel An.

Shimenawa :
C’est une grosse corde en paille de riz qui représente la frontière d’un endroit sacré. En fait, elle représente l’endroit  particulier où la divinité s’installe. A la maison, on met le shimenawa au dessus de la porte. C’est la signe que l’on accueille la divinité de l’année. Le shimenawa est servi pour conjurer le mauvais esprit.

Les offrandes sur l’autel bouddhiques des ancêtres et sur le sanctuaire du dieu du foyer (Kamidana)

Offrir / Faire une offrande: Sonaeru
Présenter devant l’autel : kenjou

Avant les repas de la période du nouvel an, il est d’usage de faire des offrandes tantôt sur l’autel bouddhique consacré aux ancêtres, tantôt sur le kamidana, l’autel consacré au dieu du foyer.
On peut aussi déposer des offrandes sur le Tokonoma, l’alcôve qui se trouve dans la pièce principale des maisons traditionnelles. Par exemple, on peut y placer des kagami mochis , des mochis surmontés d’une petite orange amère (daidai). Les oranges représentent la bonne santé.

Les japonais ont souvent chez eux un autel bouddhique dédié à leurs ancêtres. Au Japon, c’est souvent les rites bouddhiques plus que shinto qui sont en effet sollicités lors de la mort d’un proche. On y trouve souvent une photo des ancêtres décédés ainsi que des sutras, des prières bouddiques, écrits sur des morceaux de papier. On prie régulièrement devant l’autel et on y offre des produits alimentaires, particulièrement pendant la période du nouvel an. Ce produits sont laissés quelques jours avant d’être finalement consommés par la famille : bouteille de sake, de champagne, fruits par exemple.

De la même façon, il est possible de faire des offrandes le kamidana. Le Kamidana est un petit sanctuaire shinto sensé être habité par le dieu (kamisama) de la maison. Dans chaque foyer il y a ainsi un kami qui veille sur la maisonée. Généralement, quand une famille s’installe dans une maison, elle se rend au sanctuaire du quartier et se procure un ofuda, c'est-à-dire une bande de papier sur lequel est inscrit le nom ou le symbole du sanctuaire ou du dieu local (Ujigami). Ce fuda « contient » en quelque sorte le dieu et peut être déposé sur le Kamidana. Par ce rituel, la maison devient ainsi habité par un dieu et protégé. Il y a une infinité de dieux au Japon, aussi il est possible de se procurer plusieurs ofuda issus de sanctuaires différents, et de les poser sur le kamidana. Dans ce cas, plusieurs dieux « cohabiteront » et protègeront la maison. Certains sanctuaires et dieux qui leur sont attachés sont très célèbres, comme par exemple la déesse Amateratsu et son sanctuaire d’Ise. Lors d’un voyage ou pèlerinage lointain, il est aussi possible de se procurer un ofuda et de le rapporter chez soi.

Le règlement des dettes
Avant le passage dans la nouvelle année, il était de bon ton de régler ses dettes en argent et de payer ses ardoises chez les commerçants. Les clients n’étaient pas toujours obligés de payer rubis sur l’ongle. Il pouvaient régler ce qu’ils avaient consommé plus tard, à la fin du mois, voire à la fin de l’année. Cette pratique reste en usage encore aujourd’hui dans certains villages.

Les bonenkai

Les bonenkai sont des fêtes passées avec des collègues ou des amis destinées à faire  oublier oublier les mauvaises choses de l’année passée afin de repartir sur un bon pied pour l’année qui vient. Il s’agit aussi de souder le groupe. Lors de ces fêtes, qui ont lieu soit au déjeuner soit au dîner, on boit beaucoup d’alcool et on mange des bons repas plantureux.  En général, il s’en tient plusieurs durant le mois de décembre et c'est une bonne occasion de se réunir tous ensemble, collègues ou amis. (par Etsuko)
Après le 1er janvier, s’ouvre la période des shinenkai, une répétition des bonenkai, mais destinées à célébrer la nouvelle année, à partir du bon pied. Ces fêtes se sont développées surtout à partir des années 1970.

Le 31 décembre (oumisoka)

La télévision
Le 31 décembre, il y a de nombreuses émissions de variétés que des dizaines de millions de japonais regardent avec assuduité. Les radio crochets sont très appréciés. Des invités chantent des chansons populaires et le public vote pour désigner le meilleur. Des évaluations d’objet, à la façon du « juste prix » sont aussi proposés. Lors de ces émissions, les japonais retrouvent leurs artistes préférés, largement diffusés ce soir là. Plus tard dans la soirée, on peut voir aussi des rentransmissions télévisées de concerts de musique classique, comme la 9ème symphonie de Beethoven, très populaire au Japon.

Les toshikoshi Soba (Kake)
Un bouillon avec des nouilles de sarrasin japonaises ce que l’on consomme au soir du 31 décembre pour bien terminer l’année et aussi pour souhaiter la longévité pour la nouvelle année. Ce que l'on met sur les nouilles est différent dans toutes les régions, celui qui est le plus populaire à Kyoto est le “Nishin soba”, les nouilles soba avec du hareng (nishin en japonais) caramélisé. (par Etsuko)
Les soba sont longues et fines et symbolisent la longévité, la longue vie que l’on se souhaite pour la nouvelle année.
Autrefois, il semblerait aussi que la pâte de sarasin, qui est très collante, était utilisé pour ramasser les petites paillettes d’or qui restaient dans les mines. Le sarasin serait ainsi devenu un symbole de prospérité et de richesse.

La visite au temple ou au sanctuaire (Hatsumode) à partir de minuit
Après minuit, les japonais se rendent souvent au sanctuaire shinto ou au temple bouddhique. Ils y font la première prière de l’année. C’est un rite propitiatoire destiné à favoriser le bon déroulement de l’année qui vient. La visite se fait généralement en famille dans les sanctuaires et temples de quartier. De nos jours toutefois, l’hatsumode se fait parfois en couple dans les grands lieux religieux à la mode. Par exemple de nombreux jeunes gens de Kyoto convergent vers le Kiyomizu dera ou le Yasaka jinja pendant la nuit du premier janvier.

Après minuit, on peut consommer aussi le Otoso. Il s’agit d’un sake aux herbes macérées, destiné à  apporter une bonne santé pour l’année à venir. L’Otoso est servi dans les temples ou confectionné à la maison.

Le japonais ont aussi l’habitude d’acheter des Omikuji (Par Taketo), des prédictions, que l’on peut tirer dans les sanctuaires shintoïstes et les temples bouddhistes. Il s’agit d’une révélation faite par les dieux. Elle est divisée en plusieurs niveaux de chances. De la meilleure à la pire il y a : la  grande chance (daïkichi), la chance moyenne  (chukichi), la petite chance (shôkichi), la chance(Kichi), la demi-chance (hankichi), la malchance(suekichi), la malchance moyenne (kyô) et la grande malchance(daïkyô). 
Si vous avez tiré une bonne fortune, vous pourrez la garder sur vous-même, par exemple, en la mettant dans votre porte feuille. Mais même si vous avez tiré “malchance” ou “grande malchance”, ne vous en faites pas. Vous n’avez qu’à l’attacher en nouant cette fortune sur une branche d’arbre ou un barre en fer réservée à cela située dans l’enceinte. A quelque chose malheur est bon.
On peut tenter la chance  normalement moyennant  200 yens!

Les 108 coups de cloche des temples bouddhistes (par Taketo)

On donne 108 coups de cloche ou de gong pendant la nuit du 31 décembre au premier janvier. En fait, il faut faire 107 coups le 31 décembre et le cent-huitième le premier janvier! On dit que le chiffre 108 est celui de désir négatif (bonnô) qui appartient aux hommes. On dit aussi que chaque fois que l’on donne un coup,  on peut effacer un désir. Dans certains temples de  Kyoto, on peut frapper la cloche soi-même.
La scène de moment  des 108 coups de gong  est diffusée en directe  dans  la télévision  et  la radio intitulé Yuku-Toshi Kouru-Toshi , c’est-à -dire : “ L’année qui passe , l’année qui  vient “ en français. 
Le Hatsuhinode : premier leve-r de soleil de l’année.

Les premiers jours de janvier
Le matin (Gantan), on mange l’o-zouni : soupe contenant des mochis et des légumes

Zoni雑煮
C'est un plat principal pour les premiers trois jours de l'année. Il s'agit d'une soupe de miso ou d'une soupe claire (cela dépend des régions) qui contient des mochis, légumes, poissons. Pour cuire cette soupe, on utilisait autrefois tous les aliments qu'on avait offert la veille du Nouvel An au dieu de toshigami年神 pour qu'on voulait acquérir l'énergie divine pour toute l'année.

Oseichiryori
Ensuite toute la journée, on se régale des Oseichi ryori, un ensemble de plats disposés dans des juubako, des sortes de boites de bento décorées. Ils sont cuisinés à l’avance car le premier jour de l’année, on doit normalement se reposer.
Exemples de plats : petites bouchées d’algue, pousses de bambou, radis, carottes préparés séparément dans de la sauce au soja, de la  pâte de poisson a la vapeur, des haricots noirs sucrés, des petits poissons séchés et sucrés, et de la purée de patates douces avec des châtaignes sucrées.
Radis daikon et carottes (blanc et rouge)
Petits anchois sechés, qui sont cuits à feu doux et ensuite enrobés d'une sauce composée de sucre ,de sauce de soja, mirin(sake sucré) et d' un peu de piment rouge, symbolise la bonne récolte de riz. On les appelle Tatsukuri ou Gomamé.(Kimitaka)

On mange aussi des mochis en buvant du saké sucré (amazake)
Les visites aux membres de la famille, aux voisins, aux amis
Elles ont lieu pendant toute la période du shougatsu. On va dire bonjour, souhaiter une bonne année. C’est souvent l’occasion de boire et de manger quelque chose à chaque fois.
 Le Shishimae
Traditionnel défilé d’un dragon qui fait semblant de manger la tête des enfants pour les faire grandir.

Les vœux
Avant le 31 on dit : yoiotoshio
Après le 31 : akemashite omedetou
Envoi des cartes de vœux pour la nouvelle année (Nengajou). Elles doivent arriver si possible le jour même du 31janvier.

Les cadeaux
Les Otoshidama : enveloppe pour les enfants contenant des étrennes
(Par Atsuko)
Il y a beaucoup de hypotèses sur l’origine de ce mot.
D’après un hypotèse,  Dama’, ‘Tama’ signifie ‘ l’esprit’ de dieux. les Otoshidama étaient originalement des cadeuaux offerts aux dieux le jour de l’an comme le Kagami-mochi (Mochidama) .
Les personnes qui ont reçu de l’argent ‘Otoshidama’ peuvent partager l’esprit de dieux  pour faire les efforts pendant une année.

o-toshidamaお年玉
Il s'agit de l'argent que les parents donnent aux enfants au Nouvel An.
A l'origine, le toshidama年玉était un morceau de mochi 餅qu'on avait offert au toshigami年神 à la veille du Nouvel An. On croyait que le dieu distribuait aux gens un an de l'âge avec ce mochi餅. Si on n'avait pas en recevoir un, on ne pouvait prendre de l'âge au cours du nouvelle année. En effet, le mot toshidama年玉 est composé de deux mots : toshi年du nom de la divinité et "tama玉" qui veux dire soit l'énergie ou l'âme魂 (tamashii), soit cadeau賜る(tamawaru). Donc, il s'agissait le cadeau du toshigami年神 qui contient son énergie et un an de l'âge. Cette énergie divine qu'on a reçu s'affaiblit au cours de l'année. On doit la recevoir donc chaque année, comme le renouvellement de l'énergie de notre vie.


Cadeaux de remerciement (au professeur, au médecin, collègues) : o-seibo
(Par Atsuko)
Autrefois, L’o-seibo et l’o-chugen  étaient des cadeaux les plus importantes dans la coutume japonaise. (En juiilet-août , on fait aussi un cadeaux de remerciement appelé o-chugen.)
À la différence de l’Otoshidama qui est envoyé des supérieurs aux inférieurs, c’est l’oseibo que des inférieurs envoient aux  supérieurs.
Maintenant, cette coutume n’est plus à la mode.La plutpart d’écoles interdient aux parents d’envoyer des cadeaux au o-chugen ou o-seibo aux professeurs.Parce que certaines personnes  les considère comme un pot-de- vin pour que les professeurs chochoutent les élèves.
Normalement , si vous recevez un cadeau au o-seibo, vous n’avez pas besoin de faire un cadeau en retour.
 Les jeux
Fukuwarai

Les cerfs-volants (par Taketo)
Lancer un cerf-volant est populaire depuis longtemps au Japon. On voit souvent parents et enfants jouer au  cerf-volant sur les quais de la rivière. Autrefois,  les enfants faisaient du cerf-volant avec leurs parents , surtout avec leur père, mais de nos jour, il semble que l’on achète les  cerfs-volants dans les magasins! Il y a un cerf-volant qui fonctionne bien, qui s”appelle Geira-Kaïto et qui vient des Etats-Unis. Il paraît que c’est populaire. 

Les toupies

Karuta (les 100 poèmes) :
une personne lit la première partie(yomihuda) d'un des cent poèmes constituant le Hyakunin isshu et les joueurs doivent être les plus rapides à trouver la carte correspondant à la deuxième partie(torihuda) parmi les cent cartes placées entre eux.

Jeu de Hanetsuki羽根つき
            Le hanetsuki羽根つきest joué par les filles. Ce jeu ressemble beaucoup au badminton. On utilise une petite raquette en bois et une bille garnie de quelques plumes. Chaque fois que l'on échoue à frapper la bille, on aura une punition de recevoir sur son visage une image écrite à l'encre de Chine.
L'origine de ce jeu remonte à l'époque de Muromachi. Il existait un jeu pour repousser la maladie. La bille garnie de quelques plumes était considérée comme une moustique, vecteur de maladies. On l'appelait autrefois "koki胡鬼" ou un diable de Ko胡 (un peuple qui habitait à le nord-ouest de la Chine).  

Sources
Les élèves du cours sur la culture japonaise de l’institut français du Kansai
Expérience personnelle, questions posées à des amis japonais
Wikipédia et divers sites internet
Sabouret, l’état du Japon, 1995



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